Le 16 mars 20178 retrouvé sur ARTE à 00h10, « Le scandale Paradjanov »
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Ainsi que les extraits de presse sur le film :
Beaux Arts Magazine (Janvier 2015)
« Paradjanov, surréaliste folklorique et complètement fou. Poète, plasticien, bateleur, magicien : Sergueï Paradjanov était un peu tout cela à la fois. Une fresque intimiste retrace le parcours de ce cinéaste extravagant. »
Le Figaro (7/01/15)
« Une évocation foisonnante, truculente et mélancolique du grand cinéaste géorgien d’origine arménienne Sergueï Paradjanov, joué par Avedikian. En butte au pouvoir sovietique, ce non-conformiste reste une figure inoubliable de la liberté, de la beauté, de la vie antérieure. Son chef-d’œuvre, Les Chevaux de feu, ressort en même temps : à voir et revoir. »
Le Canard enchaîné (7/01/15)
« S’inspirant respectueusement du style unique du réalisateur des « Chevaux de feu » (1964) et de « Sayat Nova » (1968), ce film, réalisé et joué par Serge Avédikian, cherche à transmettre la flamme de cet esprit libre et provocateur, d’une imagination débordante, impossible à endiguer. »
Libération (7/01/15)
« Serge Avédikian prête lui-même ses traits à Paradjanov, qu’il a bien connu pour l’avoir rencontré à Tbilissi en 1983 alors qu’il venait lui apporter les cadeaux d’un autre de ses admirateurs européens, Yves Saint Laurent. Loin d’être anecdotique, cette présence ubiquitaire de part et d’autre de la caméra – à la fois coréalisateur appliqué et corps dévoué à figurer la ferveur géniale de l’idole disparue – alimente le sentiment surnaturel que quelque chose de l’ordre d’un dialogue se noue et circule ici entre le portrait et son sujet, comme si le Paradjanov qui nous est présenté à l’écran à l’état de mémoire fictionnée dirigeait à la fois ses films et un peu de celui qui lui est consacré. »
Mediapart
« Le film sur l’un des plus grands cinéastes du 20è siècle « Le Scandale Paradjanov », signé Serge Avédikian et Olena Festisova sort le 7 Janvier 2015 en salles. Courez voir ce bijou rare et surprenant ! Il fallait un artiste hors du commun pour (ré)incarner un autre sans égal. Dans « Le Scandale Paradjanov », Serge Avédikian réussit ce pari. Non seulement raconte-t-il avec intelligence et sensibilité la tumultueuse vie de l’un des plus grands cinéastes et plasticiens de 20è siècle, mais il parvient à le réincarner à travers une interprétation à couper le souffle. »
Dans le Monde du 6 janvier 2015:
«Les réalisateurs respirent Paradjanov sans l’absorber, interprètent sans réinventer, n’imposent pas mais proposent. Avédikian et sa coréalisatrice filment les trente dernières années de Paradjanov comme Paradjanov filmait ses œuvres d’avant-garde, Les Chevaux de feu, Sayat Nova, La Légende de la forteresse de Souram : avec passion, imagination, et un goût de la provocation qui n’aurait pas déplu à leur modèle. Serge Avédikian a connu le réalisateur et interprète passionnément le personnage de l’artiste au sens où Paradjanov avait fait de la mise en scène, excentrique, provocatrice, parfois nébuleuse, un art autant qu’un mode de vie.»
Dans les inrocks
« Le Scandale Paradjanov évoque comme dans un rêve et souvent comme dans un cauchemar l’existence chaotique de ce cinéaste extravagant, plus grand que la vie, sorti de la prestigieuse VGIK (école de cinéma de Moscou), dans une URSS évidemment peu amène avec son anticonformisme et sa liberté de création.
Son merveilleux interprète principal (et coréalisateur), Serge Avédikian, incarne son modèle avec des délices et une malice communicatives. Tantôt larmoyant, presque geignard, tantôt mégalomane, mais toujours avec humour, Paradjanov n’est jamais ridicule. Il est trop. Et cela suffit à faire notre bonheur et à avoir envie de voir et revoir ses films. »
Dans Télérama
« Interprété avec beaucoup de tendresse par Serge Avédikian, Paradjanov apparaît comme un rebelle, un rêveur prenant tout à la légère, sauf l’art ! Le montrer comme un personnage étonnant, un phénomène, le rend séduisant, proche de nous. Serge Avédikian donne envie de revoir les films de Paradjanov (disponibles en DVD aux éditions Montparnasse). Mission accomplie, donc… » — Frédéric Strauss